jeudi 14 juin 2012

Choses vues...

Vi je sais ça fait 5 mois...
C'est qu'il s'en est passé des choses, en 5 mois : un nouveau boulot (deux en fait, puisque Ma Tendre Moitié a changé d'entreprise, en profitant pour passer tout son temps à la capitale en "formation"), une nouvelle dizaine (ouch, c'est vrai que les gueules de bois sont plus dures après 30 ans ? ma fréquentation assidue des pubs en a pris un coup depuis l'arrivée de La Puce, j'ai pas encore eu l'occasion de tester)...
Mais ça ne m'empêche pas de voir des choses formidables, que je prends en photo en me disant qu'un jour prochain, je vais les bloguer... un jour...
Bref, aujourd'hui, thématique alimentaire :
Allo You ? Comment tu vas ?

Un mélôn bon côômme là-bas, dis !

On ne voit pas tout à fait, mais promis, il y a bien écrit "la Marée des bois". Qui arrive par vagues chez les primeurs, je suppose... Au moins celle-là, elle ne risque pas de finir dans sa baignoire ! 

vendredi 13 janvier 2012

There's nothing quite like a real book !

Sean et Lisa Ohlenkamp se sont concocté une belle publicité pour leur librairie de Toronto... ça marche, on en parle (1 448 874 vues à l'heure où j'écris, en un peu moins de 5 jours).
Il n'y a rien de tel qu'on bon vieux bouquin... sur ce, je profite de la sieste pour retourner à Limonov...

lundi 9 janvier 2012

Aujourd'hui, j'ai un truc à dire !

D'abord, après quoi... six mois à peu près, à envisager de poster tel ou tel truc et à finalement me laisser déborder, il fallait bien y revenir (d'autant que certain(e)s me l'ont reproché...).

Ensuite, parce que c'est de saison, ça se fait de souhaiter une bonne nouvelle année... Mais après avoir vu ça:
je vais m'abstenir, parce que je ne ferai jamais aussi original, créatif et franchement marrant. Alors oui, je sais, eux, c'est leur métier, mais quand même, c'est pour moi la palme des voeux 2012 !
Bonne année, quoi !

Ensuite, il y a une chanson qui m'a cueillie au réveil ce matin.
Une création de Jean-Jacques (oui, j'ai grandi dans les années 80, avec les chansons de ce monsieur, alors je l'appelle par son prénom, il fait comme qui dirait partie de la famille) pour les Enfoirés. La première depuis longtemps.
Comme aux premiers temps, un noyau restreint d'artistes (hier Coluche, Montand, Platini, Nathalie Baye...) et aujourd'hui de chanteurs "professionnels" (Jenifer, Christophe Maé... même si Bénabar et Bruel ont aussi tâté du cinéma), et toujours Jean-Jacques. Et oui, les "Choeurs des Enfoirés" appellation bien pratique car ça englobe tout le monde et son père. N'empêche que j'ai l'impression d'un retour aux sources.
Après quelques années de reprises plus ou moins paresseuses, au niveau de la musique aussi, on en revient aux basiques. C'est du Goldman, pas de doute. Du coup si on aime l'un, on aime la chanson, et inversement.
Et puis c'est surtout au niveau des paroles que ça réveille. Le citoyen Goldman, le militant de gauche semble avoir quelques petites choses à dire... la lassitude de voir aussi qu'au bout de tant d'années, les Restos sont entrés dans les moeurs et servent de plus en plus de repas chaque hivers, et à des populations de plus en plus diversifiées, presque ce que l'on appelait encore il y a peu les "classes moyennes" ? Peut-être aussi...
Alors certes, on peut dire que Goldman enfonce les portes ouvertes, que la critique est facile (ça fait environ 30 ans qu'on lui reproche, je pense qu'il a l'habitude). En attendant, ça faisait longtemps que des chanteurs de variétés n'avaient pas chanté un truc comme ça, et avec l'audience que peut apporter les Enfoirés :
Encore un horizon, comme un mur de prison. Les prophètes et les archanges, mais jamais rien ne change. Encore toutes ces enfances, nées du côté pas d’chance. Les parents qui démissionnent et les écrans qui fonctionnent. Et qu’ils soient bleu, blanc, rouge, les vœux, les discours ; rien ne bouge. Il était un pays qu’on citait en exemple. Qui disait droits de l’homme, égalité des chances. Un pays de bien vivre autant que d’espérance. Il était une fois mon beau pays de France. Encore un autre hiver et si peu de colère. Les plus fragiles qui cassent et que veux-tu qu’on y fasse ? Encore un peu d’espoir…

Alors voila, pour 2012, je vous souhaite une année politique, dans tous les sens du terme, à commencer par le plus prosaïque : le goût, l'intérêt pour la chose publique, pour le vivre ensemble.
Et on n'oublie pas d'aller cliquer par là :

dimanche 31 juillet 2011

Novembre en juillet.

Vu que je ne suis pas très assidue (ouh ! on appelle ça un euphémisme !), quelques réflexions en vrac.

On ne va pas revenir là-dessus, la météo pourrie, l'automne en été, etc. La canicule annoncée n'a pas montré le bout de son nez. Et c'est peut-être mieux ainsi, on aurait encore trouvé le moyen de râler, de dire que cette chaleur, en été, tout de même, c'est pas normal, y'a plus de saison ma bonne dame... Et puis voyons le bon côté des choses, développement durable et compagnie, les climatiseurs tournent moins (les chauffages en revanche...)
N'empêche, pas une seconde je n'ai pensé à vérifier si le concert auquel je voulais me rendre était maintenu. Il aurait plu, j'y aurais pensé. Mais le vent, même pas envisagé. Pourtant, le mistral en rafales en bord de mer, ça décoiffe et ça rafraîchit ! Tant pis, je ne verrai peut-être jamais Angus et Julia Stone sur scène, ni Lilly Wood and the Prick. Trois annulations pour cause de vent violent la même semaine, j'ai surtout une pensée pour les organisateurs pour les Voix du Gaou. Si encore la crèpe avalée sur le port avant de regagner les montagnes avait été bonne. Mais non, même pas ! Résultat de la soirée, un méga détour (Marseille-Gap en passant par Six-Fours, on a fait plus efficace), un poids sur l'estomac et pas de concert.
A part ça, le froid en été, ça ne me perturbe pas plus que ça, je préfère même qu'il soit dû à Eole plutôt qu'à la clim - je mets un pull, et on en parle plus. Quant à la pluie, ma foi, il en faut aussi (et c'est comme ça que j'habite une des seules régions de France qui n'ait pas été menacée de sécheresse).

Toutes les mamans qui travaillent à plein temps sont des héroïnes des temps modernes. Je le savais, comme on pense tous le savoir. Mais une fois éprouvée dans sa chair cette fatigue si particulière... J'imagine que dans mon cas, faire un boulot (je suis incapable d'écrire "métier" pour ça) qui n'est pas le mien. Qui ne peut pas être le mien. Qui ne peut être celui de personne. Comment peut-on se rêver, s'imaginer, faire des plans de carrière en tant que téléconseiller sur une plateforme téléphonique ? Comment des gens peuvent-ils faire ça toute une vie -ou du moins pendant des années ?
C'est sans doute un réflexe de classe (et pourtant Dieu sait que je lutte contre !) qui me fait penser que je vaux mieux que ça... Qu'avec mes diplômes, je peux prétendre à mieux... En attendant, comme les autres, il faut bien manger, diplômes ou pas diplômes...
Et puis travailler, avoir une vie sociale en dehors des autres mamans (du parc, de la salle d'attente du pédiatre, du rayon puériculture des supermarchés, rayer la mention inutile), ça permet de rencontrer des gens formidables (ou pas !). Les "collègues" certes, mais aussi les clients/usagers/assurés. Oui, j'ai eu toutes ces catégories-là au téléphone. Tous ces mots pour désigner des individus, ça fait rêver...

Les (scénaristes) Anglais sont formidables ! Depuis toujours, voir des reportages, des films, des photos de Londres m'a fait rêver, autant que New York. J'ai été à New York, j'y retourne dès que possible, j'adore cette ville ! J'irai à Londres à l'occasion. En attendant je regarde les séries anglaises. Sherlock, par exemple. Pour Conan Doyle, pour Londres. Et pour l'habileté scénaristique des Anglais qui arrivent à transposer des chefs-d'oeuvre de la littérature victorienne en 2010, avec des acteurs qui ressemblent à de vraies gens (et pas à des gravures de mode comme dans les productions américaines), et avec des trouvailles de mise en scène admirables !
Et Doctor Who. Et Torchwood. Et en anglais, tant qu'à faire, pour bosser un peu. Et pis de toute façon, Doctor Who est proprement irregardable en français, donc bien obligée de regarder en V.O. (et pis sinon, ça me ferait trop long à attendre !)

Les médecins généralistes sont encouragés à assurer un véritable suivi des patients, à prescrire des génériques... Comme avant ? Comme avant certes, mais cette fois on leur attribuera des points, convertis en espèces sonnantes et trébuchantes.
J'arrive à concevoir l'intérêt du truc. J'arrive aussi à percevoir les limites et dangers d'un tel système...

Un orchestre israélien va jouer du Wagner au festival de Bayreuth. C'est le lieu où pas, n'est-ce pas ? Pourtant l'opinion publique israélienne et les associations de déportés s'émeuvent. D'autres, à commencer par l'association wagnérienne israélienne se réjouissent de cette victoire de l'art (sur la barbarie, sur l'histoire, sur quoi encore ?). Ce qui me fait penser bien sûr, à Céline, dont Malraux disait qu'il était "sans doute un pauvre type, mais certainement un grand écrivain" (en 1951 ! depuis 60 ans, on débat sur Céline, tournant toujours autour de cette vérité essentielle).
Laissant de côté toute considération politique, les mélomanes ont fait un triomphe à cet orchestre. Tant mieux.

Tout ça, c'est quand mes neurones sont à peu près réveillés et que j'arrive à articuler deux pensées. Le reste du temps, prière de ne pas me parler, je n'imprime pas ! Un peu comme l'autre jour où, préparant tout à la fois mon petit déjeuner et celui de la chatte, j'ai du ripper sans m'en rendre compte... Résultat, une fois mon café fini, je me suis rendu compte qu'une croquette s'était glissée au fond de ma tasse... Bah c'est pas très bon, la croquette au café...

dimanche 22 mai 2011

Mais parfois, je comprends !

Notre mairie d'arrondissement est une ancienne bastide entourée d'un grand parc, ce qui en fait un lieu de promenade idéal le week-end (et pis surtout on habite pas très loin...).
En ce moment comme tous les ans s'y tient un festival des arts éphémères, qui expose les oeuvres de 11 artistes plasticiens et les travaux des élèves de l'école supérieure des Beaux-Arts.

Personnellement, j'ai un peu de mal à comprendre le principe des arts éphémères (surtout dans ce contexte précis) : certaines oeuvres sont en matériaux recyclés, mais pas toutes. Et puis ce qu'il y a de plus éphémère, c'est la durée de l'exposition, mais c'est le principe même du festival...
Il faut dire que l'art contemporain et moi, on n'est pas forcément très copains. Pas qu'on se haïsse ou qu'on ait des différends, non, simplement, on ne se comprend pas. Enfin, moi, je ne comprends pas. En gros, généralement, après Dada, je laisse tomber.
Mais de temps en temps, miracle des miracles, il arrive que je comprenne une oeuvre. Ou simplement qu'elle me touche, même si ça ne m'interpelle pas sur le point précis que voulait soulever l'artiste (et voui, j'suis comme ça...). Et donc aujourd'hui, celle-là d'oeuvre, je l'ai comprise, et même, je l'ai aimée :
En plus, c'était l'une des oeuvres qui avait un cartel explicatif très détaillé, ce que j'apprécie particulièrement... C'est l'objet d'un grand débat avec certains de mes amis férus d'art contemporain, mais voila, moi n'avoir ne serait-ce que le tire de l'oeuvre, ça m'aide à comprendre. Sans doute parce que j'ai besoin de cette béquille, alors que quelqu'un qui navigue dans ce milieu s'en passe, je ne sais pas au juste... Bref, je partage, en plus ça me permet de ne pas me planter en citant le titre (que j'aime beaucoup) ou le nom de l'artiste (qui était là et pataugeait gaiement dans cette eau claire ^^) :
(oui je sais j'aurais pu faire un effort de cadrage mais, hein... bon !)

jeudi 12 mai 2011

Rien compris...

Il y a une dizaine de jours, une page de publicité dans mon magazine féminin préféré (le seul que je lise en fait) m'a accroché l'oeil. Oui parce qu'en général, je zappe un peu, c'est pas vraiment ce qu'il y a de plus passionnant, les pubs, entre les photos aux poses très naturelles (voire retouchées) et la qualité de leur prose...
Bref, voila-t-y pas que je tombe là-dessus :
Et forcément, que lis-je ? Non pas Sade (prononcé Chadé, le nom de la chanteuse), mais Sade. Ben oui, comme Donatien Alphonse François... Et puis cette nana hiératique toute de cuir vêtue me paraissait raccord...
Je me suis donc arrêtée un peu plus longuement (qu'est ce que le "divin marquis" viendrait faire sur une publicité ? hein, franchement, je vous l'demande ?). Et là j'ai vu qu'il y avait écrit "Live" en gros, et qu'il y avait, en gros aussi (et en-dessous mais j'ai coupé parce que je ne vois pas l'intérêt de leur faire de la pub à mon tour), le nom d'une station de radio...
Bah non, j'avais pas pensé à la chanteuse, parce que je n'aime pas du tout ce qu'elle fait (en fait,je déteste, j’abhorre, et c'est sans doute en lien avec le fait que ma mère a écouté son album en boucle pendant 6 mois vers 1988 - et moi aussi du coup).

Bref j'avais rien compris...

mercredi 6 avril 2011

La honte de la semaine...

Rien qu'à écrire le titre de cet article je me dis que ça risque de devenir une rubrique à part entière... Ce qui rassure quand même, c'est que je ne suis pas la seule à avoir de ces "moments de solitude" (mais pas en même temps, sinon par définition il ne s'agit plus de solitude... euh m'égaré-je ? oui, je m'égare).

Bref ma honte d'une semaine passée : week-end ordinaire, samedi matin en famille dans les magasins. Donc avant de trouver un restaurant poussette-friendly (heureusement, on finit par avoir nos adresses), opération "change". De couche. Sur le parking (yeepee!). Titounette allongée sur la banquette arrière de la voiture, Maman un pied dedans, un pied dehors (aïe le dos !).
Et forcément, une fois l'affaire faite, que fait-on de la couche sale ?
La jeter dans une poubelle ? Oh la bonne idée ! Seulement voila, il n'y a pas de poubelle dans les environs...
La jeter hors de la voiture, sans regarder où elle atterrit, genre "après mois le déluge ?" Hors de question ! Déjà un papier de bonbon, je ne peux pas, alors ce genre de déchet...
La laisser sur le sol de la voiture ? J'y ai pensé un quart de dixième de seconde, mais la voiture étant neuve, ç'aurait été comme fouler aux pieds l'honneur de l'Homme...
Il nous reste donc... Tenter de battre le record de lancer de couche dans le sac à main. Oué Oué...
Ceci le samedi midi... et donc la honte... n'avoir fini par vider mon sac que le jeudi suivant...

A ma décharge : j'ai un grand sac à main pour ce genre de sorties familiales, susceptible de contenir plusieurs joujoux en plus de mon barda habituel, et quotidiennement j'en utilise un autre. Et puis si vraiment l'odeur (par exemple) avait été incommodante, le chat au moins aurait fait quelque chose, comme de gratter autour du-dit sac ;)